Mardi 04 Avril le Salar
10h00 : Rendez vous à l’Agence Oasis Odyssey pour notre départ.
Nous faisons connaissance avec le chauffeur guide (Alex) et la cuisinière (qui n’est autre que la directrice de l’agence) qui nous accompagneront pendant notre Tour.
Nous faisons connaissance avec le chauffeur guide (Alex) et la cuisinière (qui n’est autre que la directrice de l’agence) qui nous accompagneront pendant notre Tour.
Dans le 4x4, nous sommes 7 étrangers et toutes les tranches d’âges représentées : 2 Argentines (Nancy et sa maman Juanita,près de 70 ans !), une Polonaise (Dorotha, journaliste « excentrique » !), un Québécois (Levy, musicien), et nous 4 à l’arrière.
Xav : … on c’est bien marré avec Lévy à propos de la polak !!! ….
Elle devait fumer 2 à 3 paquets par jour, un vrai cendrier ambulant !
ça empestait le 4x4 dés qu’elle rentrait ! Pas un sourire ! Mais sympa tout de même, fallait juste un burin pour péter la cloison à chaque fois qu’on voulait lui adresser la parole !
Notre escapade commence par le petit village de Colchani. Ce hameau ne vit que par l’extraction du sel. Des camions vont chaque jour au Salar d’Uyuni (lac salé) tout proche chercher le sel.
Xav : … on c’est bien marré avec Lévy à propos de la polak !!! ….
Elle devait fumer 2 à 3 paquets par jour, un vrai cendrier ambulant !
ça empestait le 4x4 dés qu’elle rentrait ! Pas un sourire ! Mais sympa tout de même, fallait juste un burin pour péter la cloison à chaque fois qu’on voulait lui adresser la parole !
Notre escapade commence par le petit village de Colchani. Ce hameau ne vit que par l’extraction du sel. Des camions vont chaque jour au Salar d’Uyuni (lac salé) tout proche chercher le sel.
Ils le font ensuite sécher au soleil quelques jours avant de le sécher « artificiellement » grâce à des fours, pour enfin le moudre et le mettre en sachet.
Ils sont 8 familles à vivre et travailler le sel à Colchani. A eux seuls, et avec des méthodes manuelles et rudimentaires, ils produisent jusqu’à 5000 tonnes de sel culinaire par semaine !
Ce sel, ils ne peuvent malheureusement pas l’exporter. Ça ne payerai pas assez ! Du coup, ils se contentent de l’échanger (ou le vendre) à La Paz contre les denrées alimentaires qui leur manque !
Dans ce petit « bled », ils ont crée le musée du sel, et les femmes travaillent également des blocs pour en faire des objets de déco divers.
Après cette petite halte, nous avançons vers le Salar, ce paysage hallucinant…
Là, c’est un peu la crise pour faire tenir les lunettes de soleil à Cycy (mais on n’a pas trop le choix, avec la réverbération !). Elle découvre ce que c’est. C’est bizarre sur son p’tit bout d’nez. Ça la gène, on voit tout noir ! Mais de gré ou de force, elle les portera !!
Et elle les a porté !!!
… 2,3 raclés et on est reparti comme dans l’an 40 !!
Avec notre Cycy-Polnareff nous nous déchaussons et marchons sur cette étendue de sel !!
Cé beau !!! Hein ?
En tous les cas ça a fait du bien. Pour celui qui est tout pourri des pieds avec des gros champignons et des vers de partout j’peux te dire que ça les flingue. Nickel !! On a les pieds tout neuf !!
Ce lac salé de 12 000 km2 (le plus grand du monde !) a un taux de saturation tellement élevé qu’il s’est formé à sa surface une épaisse croûte sur laquelle on peut circuler.
En périphérie du lac, il n’y a que 60 cm d’épaisseur, mais au milieu du lac, ça peut aller jusqu’à 15 m., avec parfois des trous (comme sur la banquise !!)
Les paysans ne peuvent pas exploiter le Salar dans sa totalité, ils n’ont accès qu’à 150 m. des rives. Le reste est préservé pour les yeux des touristes !!!
Nous avons avancé de quelques kilomètres jusqu’à l’ hôtel de sel où nous avons fait notre pose déjeuner.
Hôtel entièrement fait de blocs de sel, intérieur et extérieur. Autant vous dire qu’il fait plutôt froid et humide là dedans ! Il faut vraiment en vouloir pour dormir ici !! Moyennant quand même 20 $ par personne ! (ce qui est très cher ici !!) Et oui, l’originalité, ça se paye !!
Nous voici donc, au milieu de nulle part. C’est magnifique, gi-gan-tes-que !! Grandiose !! Hallucinant !! J’trouve plus les mots…
Au milieu de ce Salar, il y a deux beautés à voir, la isla Pescado (île déserte couverte de cactus géants), et le volcan Tunupa et ses grottes pleines de momies. Malheureusement, nous n’aurons pas accès à ces merveilles pour des raisons de sécurité.
Merveille, sécurité …c’est pas les mot que j’utiliserais et c’est pas Lévy qui me contredira, à se demander si c’est pas elle qui a fait les trous dans le Salar !! (Salar polak)
Et là nous avons notre cow-boy qui se défile !!!
En effet, il a plu les 3 nuits précédent notre départ, ce qui rend le Salar assez dangereux. Il se crée une brume à la surface de ce désert, qui empêche toute visibilité et une perte totale des repères. (Une jeep était perdue depuis 3 jours !!)
Les vents glacés, les températures basses (jusqu‘à - 15°), et le fait qu’il n’y ai pas d’eau potable font de ce lieu magique, un site très très dangereux…
Les vents glacés, les températures basses (jusqu‘à - 15°), et le fait qu’il n’y ai pas d’eau potable font de ce lieu magique, un site très très dangereux…
Faut savoir aussi qu’ici les boussoles, les GPS et portables ne fonctionnent pas (y‘a plus de magnétisme, et les satellites ne peuvent émettre, mais personne ne peut expliquer pourquoi !!).
Les conducteurs se repèrent aux montagnes, alors en période de pluie …
Le chauffeur nous a mis au courant de la situation, et nous a fortement déconseillé de vouloir poursuivre l’expédition. Sagement, nous avons rebroussé chemin !
Nous avons donc continué par un autre chemin…
Le chauffeur nous a mis au courant de la situation, et nous a fortement déconseillé de vouloir poursuivre l’expédition. Sagement, nous avons rebroussé chemin !
Nous avons donc continué par un autre chemin…
Nous sommes passés par le cimetière des trains de Bolivie. Assez triste, toutes ces carcasses de rouilles ! Et après avoir passé le rio Colorado, et le rio Grande, avons poursuivi vers le sud vers le petit village de San Cristobal.
La particularité de ce village réside dans sa petite église (construite par des Jésuites) qui a été déplacée pierre par pierre il y a quelques années.
Ce pueblo était situé sur les hauteurs de la montagne. Or ils se sont rendu compte il y a moins d’un siècle que ses fondations regorgeaient d’or, d’argent et de divers pierres précieuses ou semi-précieuses… C’est pour cela qu’ils l’ont déplacé dans la vallée.
Désormais, les mines sont exploitées par une société américaine !! Ils estiment encore à une quinzaine d’années le travail d’extraction.
Au pied des mines un mini aéroport, les avions partent directement pour les Etats-Unis ….
Nous sommes donc passés par San Cristobal pensant nous arrêter pour la nuit au petit village de Culpina (juste après). Mais là, on apprend que toutes les auberges sont pleines !
Il est 18h30, le soleil se couche et on commence sérieusement à douter de l’organisation de l’agence ! Alex nous dit qu’il y a un petit village à 30 mn de là où il devrait y avoir de la place. Que néni !!
Là, on se dit, jamais 2 sans 3, et on se voit déjà dormir dans le 4x4 !!
Heureusement, vers 20h00, on arrive dans un hameau « Villa Alota » où l’on trouve une auberge disponible.
Le confort parait très sommaire, mais lorsque l’on est fatigué, on est bien moins regardant sur la qualité de la literie ! (du moment que c’est propre !)
Pour une douche, il faut payer 5 boliviens !
Vu l’état des toilettes, on décide de se passer de douche ce jour là et de faire une toilette de chat (pourtant, vu notre matinée sur le Salar, ça ne serait pas du superflu !!)…
Après un bon dîner, nous tombons dans un profond sommeil (malgré notre sommier béton !) jusqu’au lendemain…
P’tit repas sympathique.
Pour une première soirée j’me dis, « tiens !! Si on prenait une p’tite bouteille, on goûtera comme ça au vin bolivien !
On fait un tour de table et à part la «jeune polonaise » tout le monde refuse !
J’me suis senti un peu seul soudain, même Lévy ne m’a pas soutenu !!
P’tit grippe qu’il me dit ! …..
Bon !! Heu … On prend quoi ?
2 possibilités : une bouteille bolivienne ( 75cl) et une autre argentine d’un litre et demi pour le même prix.
On est que deux, vaut mieux la qualité à la quantité.
Bah non !! Mademoiselle choisi celle d’un litre et demi !
Pour une première soirée j’me dis, « tiens !! Si on prenait une p’tite bouteille, on goûtera comme ça au vin bolivien !
On fait un tour de table et à part la «jeune polonaise » tout le monde refuse !
J’me suis senti un peu seul soudain, même Lévy ne m’a pas soutenu !!
P’tit grippe qu’il me dit ! …..
Bon !! Heu … On prend quoi ?
2 possibilités : une bouteille bolivienne ( 75cl) et une autre argentine d’un litre et demi pour le même prix.
On est que deux, vaut mieux la qualité à la quantité.
Bah non !! Mademoiselle choisi celle d’un litre et demi !
Goût de vinaigre, j’vous dis pas !!!
On l’a sifflé quand même, quand je dis on …pas polonaise pour rien !!
Fin de repas, une p’tite clope … elle court en chercher dans sa chambre, à peine allumée, Lévy commence à se lever pour aller se coucher !!!
Alors là, gros moment de solitude … J’venais juste d’allumer ma cigarette et le cow-boy s’apprêtait à me laisser en tête a tête avec la « polak » !!
Pas moyen !
J’l’accroche, et entame une discussion.
Elle nous raconte qu’elle est journaliste de guerre, et qu’elle trace toute l’Amérique du sud afin de faire des articles sur les polonais exilés.( plus d’un million au Brésil). Ensuite commence à se plaindre du prix du tabac en Europe !!
( J’me force à tirer de grosses tafs sur la clope )
Mini crise de rire !!!!
Les polonais n’aont pas les moyens de se payer de « bonnes » cigarettes étrangères ( Américaines je suppose …), et ils ne peuvent fumer que les mauvaises qui jaunissent les doigts ….
Bon là, il était tant d’aller se coucher, j’voyais pas trop quoi rajouter à ça …
Fin de la soirée !!!
Résultat :
Mal de crâne le lendemain ! et bonne rigolade avec Lévy !
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