vendredi 24 mars Cusco
En arrivant à Cusco, nous sommes allés dans un petit hôtel que nous connaissions sur les hauteurs de la ville, dans le quartier de San Blas.
Xav : Quartier super sympa, fait de ruelles blanches étroites. Tout plein de galeries de peintures, et d‘artisanat local. D’ailleurs à ce titre il me parait très difficile de montrer son travail car il y a de très nombreux artistes, en revanche travailler avec l’un d’eux … Il faut absolument que l’on croise une artiste qui s’appelle Mary Caceres, elle fait un formidable travail à Cuzco, elle est présente dans plusieurs galeries, c’est une peinture « cuzquegna » . Il y a un style bien défini aussi bien dans la plastique que dans la figuration. J’vais pas être trop long j’risque de vous ennuyer. Mais je vais essayer de montrer ce qu’elle fait !
Après quelques heures de repos, nous nous mettons en quête d’un logement chez l’habitant afin de partager la convivialité d’un foyer durant nos deux ou trois mois ici. Un petit « chez nous », où nous poserions nos bagages deux ou trois mois !
La chose n’est pas aisée, car, où que l’on aille, ils nous voient arriver avec nos gros sabots d’européens !! On nous annonce des prix exorbitants !
Xav : Oui, en fait la première approche a été faite par téléphone, on nous annonce genre 750$, une fois en face ils nous descendent le prix à 280, « déjà plus intéressant » mais le lendemain à l’appelle téléphonique nous disent qu’en fait la chambre qu’ils nous ont montré ne pouvait pas nous être donné pour raison quelconque !! Bref !! Un peu faux cul !! Du coup ils nous ont filé tout plein de contacts, mais bon …, c’était le même type de personne …
Nous décidons de prendre le journal de petites annonces, « La Rueda », afin de visiter des appartements meublés.
Là, c’est la misère !! Pour 160 $ par mois, on nous montre des trous à rats ! Je n’ai rien contre ces petits mammifères, mais il nous faut quand même un peu de lumière et des toilettes dignes de ce nom !
Xav : Là, il faut remettre les choses dans le contexte. Les appart’ que nous visitons se situent dans le quartier San Blas, Jolie quartier donc, mais qui a été construit sur une montagne. Il se trouve donc que les habitations sont enfouis dans les terres, ce qui et fait que les intérieurs sont sombres et en période d’hiver froid… Nous en avons fait les frais au premier hôtel ! Du coup nos visites étaient décevantes ! Il y a quand même eu un coin ou j’aurais bien voulu y passer quelques temps, c’était un peu comme un squat de peintres (des toiles, des châssis de partout ! Un peu crade mais sympa malgré tout !!)
Même si nos recherches restent vaines, c’est tout de même intéressant de visiter les logements.
Ici, on se contente de peu en général (et avec le sourire !)… Le salaire minimum légal est de 500 soles par mois (soit 125 € ou encore 151 $), mais beaucoup ne gagne pas ça, ou bien sont obligés de cumuler 2 ou 3 boulots.
De déception en déception, je décide de reprendre le bon vieux « Routard », et trouve le descriptif d’une auberge qui nous parait alléchant. Nous nous précipitons pour voir. Ca n’est pas mal du tout…
Une auberge où moyennant 30 soles par jour (7,5 €) nous avons une chambre propre, avec salle de bain et toilettes privées, eau chaude 24h/24 (très important ici, car ce n’est pas la règle générale des logements !), 4 couvertures sur chaque lit (ça aussi, c’est très important, car les nuits sont fraîches !), un petit déjeuner gargantuesque (à la française), plein de routards du monde entier, et un accueil hyper chaleureux du patron et de ces 3 employés (Yuri, Alan et Leny). Nous avons la cuisine et le barbecue à disposition également…
Nous élisons donc domicile à l’« Hospetaje del Inka » sur un des points culminant de la ville (quartier de San Blas), le quartier des artisans et artistes.
Bon, certes, on en bave un peu pour le rejoindre après chacune de nos sorties, car il se trouve tout en haut d’une ruelle à 45 °, mais une fois là haut, on ne regrette pas !
Xav : Effectivement, beaucoup de routards. Les premiers étaient des argentins, ensuite venait un colombien, une portugaise, un autre argentin … tout ça pour se retrouver le soir après une journée de marche autour d’une table et de quelques bouteilles chiliennes sur la terrasse de « l’alojamiento » ( l’auberge). On restait la à profiter du vécu de chacun du vin et de la superbe vue.
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