mardi 26 septembre - Aéroport quand tu nous tiens !
1h30 : départ de l’hôtel pour l’aéroport.
De bonne heure, mais pas franchement de bonne humeur !!
Le décollage est prévu à 5h00.
Dernières formalités avant d’embarquer : paiement de la taxe d’aéroport, change de l’argent, achat de couches (car j’avais prévu assez juste !).
4h30 : nous voici dans l’avion d’Euro Continental (une compagnie portugaise affrétée pour nous rapatrier !).
5h00 : annonce du chef de cabine, comme quoi on attend 6 passagers manquants.
6h00 : annonce du commandant, comme quoi, il y a un problème électrique à bord, et qu’ils sont obligés de nous débarquer.
Je ne vous dit pas l’ambiance !
En salle d’embarquement, le superviseur nous annonce une heure de retard environ, une heure pendant laquelle ils nous servent un petit déjeuner.
Seulement voilà, après le petit déj’, la moitié des passagers ne veulent plus réembarquer !
Le « bin’s » général ! La manifestation est monstrueuse ! Les gens deviennent hystériques !
On attend, et attend à nouveau des solutions…
Ce capharnaüm durera quand même 2h00 ! Pendant lesquelles les gens vont se tirailler, hurler, essayer par tous les moyens de faire pression sur la compagnie. Une solution est avancée : il y a 2 vols qui suivent pour Madrid, un à 11h30, et un à 15h00, sur lesquels les passagers pourraient être répartis…
Au bout d’un moment, je m’approche quand même pour demander si on ne peut pas réembarquer ceux qui le souhaite sur l’avion portugais, et là, on me dit « la bouche en cœur » qu’il vient de décoller.
Mais tenez vous bien, pas à vide, avec une vingtaine de passagers (embarqués plus ou moins à la sauvette, sans annonce !)
Alors là, mes nerfs ont lâché !!
Je me suis effondrée, en me demandant quelle bande d’incapables pouvaient laisser partir un avion sans proposer à tous (et d’autant plus au famille voyageant avec de jeunes enfants !) cette première solution !!
Allons nous quitter un jour ce pu….. d’aéroport ?
Finalement, nous embarquons sur le vol d’Air Madrid de 11h30 (opéré par une compagnie hollandaise cette fois !!) qui n’a décollé qu’à 13h00.
Vous me direz, on n’est plus à 2h00 près désormais !
Désormais, ce qui m’inquiète, c’est la correspondance à Madrid pour Barcelone. Ils nous ont affirmé que nous étions réservés, mais vu comment ils géraient la chose à Buenos Aires, j’ai un peu peur !
Le vol se passe assez rapidement ma foi, puisque nous avons dormi presque tout le long (et on ne risquait pas d’être réveillé par le service des repas, puisqu’il était quasiment inexistant ! Ca aussi, ça a été une surprise pour un vol si long !)
Les roues de notre aéronef se posent à 7h45 sur la plateforme de Madrid Barajas.
Nous arrivons en salle pour récupérer les bagages (qui étaient arrivés 4h00 plus tôt !) pensant qu’un agent de la compagnie serait là pour nous faciliter le transit.
Et bien RIEN, PERSONNE !!
Au service des litiges bagages, on nous dit qu’il faut faire la queue pour récupérer nos bagages parmi tous les autres.
Xavier reste donc là pendant que moi je cours au comptoir vente afin qu’ils me réémettent des billets pour la correspondance.
J’arrive au comptoir avec les filles.
Il y a 2 guichets d’ouverts avec une file de 4 mètres chacun.
A ce moment là, l’adrénaline monte et j’essaye de dénicher quelqu’un qui puisse nous aider dans les plus brefs délais.
Cycy est malade, et nous sommes tous morts de fatigue !
Personne ne consent à nous aider !
Chez Air Madrid, pas d’urgence, ni de priorités (même avec 150 passagers en correspondance !).
Il y a un slogan sur leur comptoir qui dit : "Si la queue est longue, c'est que nos prix sont courts", et bien je peux vous dire qu'il n'y a pas que les prix qui sont courts !! Le personnel et leur façon de travailler sont plus que justes !!
Après avoir « pété » un mini scandale, je prend ma place dans la queue (parmi les ecxédents bagages, les achats de billets,etc...), et au bout d’une heure j’arrive enfin devant l’agent.
Entre temps, j’avais croisé des voyageurs du premier vol qui attendaient depuis 4h00 un billet correspondance !!
Je trouvais que contrairement à Buenos Aires, à Madrid, les passagers étaient extrêmement résignés, et mollassons.
Moi, c’était l’inverse ! Avec la fatigue et le stress, j’étais à cran ! Ma rage ne faisait que grandir !
Je n’avais jamais vu ça, et je ne m’étais jamais vu comme ça !!
J’ai été aussi odieuse qu’elle inefficace et ignoble !
Elle m’annonce qu’on était réservés sur le vol de 9h15 (que l’on aurait pu avoir s’ils s’étaient bougés les fesses !), qu’il n’y a plus de place sur les autres vols, et que l’on serait en liste d’attente sur le vol à 13h50.
Je sors de mes gonds, et refait un deuxième scandale !
Là, elle me regarde fixement et décide de ne plus rien faire tant que je n’aurait pas repris mon calme.
Une tête à claque !!
Je peux vous dire qu’elle a eu droit à tous les noms d’oiseaux !!
Xavier n’était toujours pas là, je me demandais bien ce qu’il faisait…
Finalement, comme par enchantement, elle me dit qu’elle a trouvé 3 places à 13h50.
Elle réussi à m’émettre un FIM au bout de 20 bonnes minutes supplémentaires (ceux qui sont du métier savent ce que c’est !), et me dit d’aller dans un autre terminal nous enregistrer.
Le « bin’s » n’était pas encore terminé !
Arrivé à l’enregistrement, on nous dit qu’il n’y a pas de places, et que nous sommes en liste d’attente. Là, c’est le pompon !
Elle nous a bien « enfumé » l’autre c… au comptoir vente !!
Le stress, c’est que Vincent nous attend à Barcelone pour nous remonter en voiture à Nantes. Le pauvre a pris 2 jours de congés, et ne peut pas attendre plus longtemps, car il bosse demain matin !
Passé 16h00, il devra remonter en France, avec ou sans nous ! (C'est les boules s'il attend tout ce temps pour RIEN !!)
On prend une fois de plus notre mal en patience, et finalement, on embarque…
Lorsque nous débarquons à Barcelone, je sort tout de suite pour retrouver Vincent avec les filles.
L’arrivée des bagages n’en finit pas !
La cerise sur le gâteau serait qu’ils nous aient perdu des bagages…
Mais, non !
Bientôt Xav’ arrive, on s’engouffre tous dans la Scénic de Vince, direction Nantes.
0 Commentaires:
Enregistrer un commentaire
<< Home