23 septembre 2006

jeudi 21 septembre - Buenos Aires


Se balader dans Buenos Aires est déroutant.
On est ailleurs, mais pourtant pas tout à fait dépaysé.

On n’a pas l’impression d’être en Amérique latine (en tout cas, pas celle que notre esprit d’européen imagine !)

C’est une des portes atlantiques de l’Amérique du Sud, et de par cette situation géographique, le port de la Boca a vu débarquer bons nombres d’européens depuis sa création jusqu’à nos jours.

Sous le régime de Juan Péron (qui ne cachait pas son admiration pour les nazis !), dans les années 50, quelques 10 000 passeports argentins ont été « offerts » aux familles allemandes nazis. Au total, plus de 40 000 européens de cette époque se sont exilés en Argentine.

Aujourd’hui, en ville, on croise un beau camaïeu de couleurs de peaux et de chevelures !!

Mais d’après une jeune argentine, le type même de la femme et de l’homme argentin, c’est « morrochos », soit bien bruns !

Nos balades, nous ont amené à Tigre, une petite ville résidentielle à 30 kms de la capitale, construite dans le delta du fleuve, une bonne partie de la ville s’étire le long de canaux (une sorte de Venise verte !).
C’est très joli !









Aujourd’hui (jour du printemps ici), nous sommes allés voir le Caminito, une paire de rues (dans le vieux quartier du port de la Boca) qui a l‘initiative de quelques artistes sont passées de l’état de bidonville à l’état de petites œuvres d’art depuis les années 60 !

Ce quartier très populaire, très pauvre est donc devenu dès lors, une des attractions touristiques de la ville.
Au fil de la balade, nous rencontrons danseurs de tango, joueurs de bandonéons, échassiers, peintres, sculpteurs, artisans en tout genre…









Les filles s'entrainent pour de futurs rodéos !

Lundi 18 septembre - Buenos Aires


Nous avons décider de poursuivre notre voyage plus sud (vers la Pampa et la fameuse Patagonie!) et pour ça, passage obligé par la Capitale.

Après 1 600 kilomètres et 20h00 de bus, nous voici à Buenos Aires, sur la côte Atlantique.

Nous allons nous poser ici 5 ou 6 jours afin de visiter la ville et ses environs.

Cette ville est immense (+de 4 millions d’habitants) et 3 fois plus si on compte sa banlieue !
Elle fut construite au 16ème siècle par les espagnols dans cette zone de Pampa.
Buenos Aires est pour moi le reflet parfait de sa population, une ville très hétéroclite avec ses divers quartiers.




Nous nous posons dans un hôtel près du centre ville et de San Telmo.



En milieu d’après midi, nous commençons donc notre exploration par le quartier antique de San Telmo. Beaucoup de galeries et de magasins d’antiquaires.

Hélas, notre visite n’est pas très probante !
Il faut dire que nous ne sommes pas vraiment en conditions pour apprécier. Nous sommes tous fatigués, et Cybellia nous fait une rage de dents !



Nous ne traînons pas, et rentrons nous reposer. Demain sera un autre jour…

16 septembre 2006

vendredi 15 septembre - Cafayate


Ce matin, nous visitons Cafayate.

Un élevage de chèvre (pour la fabrication du fromage), chez les « Domingo Hermanos », une exploitation toute jeune, très moderne, très bien organisée.





Ensuite, nous allons visiter les caves de cette même exploitation.
172 ha de vignes, et une production annuelle de plus de 2 millions de litres de vin (quasi exclusivement pour l’exportation !).

Ici, rien ne se perd ! Ils utilisent les pépins de raisin secs pour nourrir les chèvres, et le guano des chèvres sert à fertiliser les vignes.

Nous allons ensuite dans une boutique d’artisanat local où on trouve du vin (évidement puisque c’est la région !), mais aussi, de la céramique (les montagnes des environs regorgent de glaise !), des fruits secs (raisins et figues), des objets en bois de cactus, etc…

Avant de repartir, on visite une seconde exploitation vinicole, beaucoup plus ancienne celle-ci.

Dans la région, on cultive divers cépages (Cabernet Sauvignon, Merlot), mais les plus réputés sont le Malbec (en vin rouge), et le Torrontés (en vin blanc). Ce dernier cépage fut importé d’Espagne à la base, mais de nos jours n’existe plus qu’en Argentine (étant donné que sur la péninsule ibérique il a été éradiqué par le phylloxéra).

Dans cette petite exploitation, 60 % de la production part en Europe.

Après cette pause dégustation régionale, nous faisons une vraie pause déjeuner avant de reprendre la route de Salta.

Encore bien des merveilles naturelles nous attendent en chemin…






En arrivant dans la capitale du département, il nous est presque impossible d’accéder à l’hôtel.

Aujourd’hui, c’est la «Santa Rosario de los Milagros« , la fête religieuse la plus populaire de la région. Elle attire des milliers de pèlerins (400 000 environs venus pour la plupart à pied de tout le pays).
Pour l’occasion, la moitié de la ville est fermée aux véhicules, et pleins de processions sont organisés.
On peut suivre ça de partout puisque des hauts parleurs retransmettent dans toute la ville, sans arrêt, les litanies des prêtres.

Ce soir, nous sommes invités à La Casona (une énorme maison transformée en bar où jouent divers groupes de musique locale ), mais les filles sont mortes de fatigue, Xav’ y va donc tout seul.