vendredi 5 mai 2006
Ce matin réveille à 6h45.
Les filles dorment encore. Xav’ veut rester à l’hôtel avec elles afin qu’elles se reposent encore un peu.
Moi, je pars après le petit déjeuner avec Vincent visiter les vestiges du village (il faut dire que pour une fois, on n’a pas loin à marcher, l’hôtel se trouve au pied des ruines !)
La citadelle d’Ollantaytambo est relativement bien conservée.
Les filles dorment encore. Xav’ veut rester à l’hôtel avec elles afin qu’elles se reposent encore un peu.
Moi, je pars après le petit déjeuner avec Vincent visiter les vestiges du village (il faut dire que pour une fois, on n’a pas loin à marcher, l’hôtel se trouve au pied des ruines !)
La citadelle d’Ollantaytambo est relativement bien conservée.
On en fait le tour en 1h30 environ, et à notre retour, Xav’ prend le relais avec Eva, tandis que je reste à me prélasser dans le jardin de l’hôtel avec Cybellia.
De là, j’ai pu observer des colibris qui venaient se nourrir dans les fleurs des hibiscus. On ne se lasse pas du spectacle !
Ollantaytambo est pour moi le plus joli petit village de ceux que l’on a visité dans la Vallée. Il est tout en pierre (restes de l’époque Inca), avec des rues pavées, ces habitants revêtent encore les habits traditionnels (et pas pour le folklore et les photos comme dans d’autres villages !). Il parait assez authentique.
Nous en repartons vers 11h00 pour nous rendre à Moray.
Moray : quelle histoire ! Pas facile d’accès !
On comprend mieux pourquoi lorsqu’on y arrive.
C’est juste un site, et pas un village comme on le pensait ! Aucun combi n'y va !! (Juste des taxis qui coûtent la peau des fesses !!)
Lorsque l’on arrive au sommet des collines, il n’y a qu’à se pencher pour admirer. Une succession de cuvettes avec au fond des terrasses concentriques qui s‘enfoncent d’environ 200 m. dans la terre. C’est assez singulier !
Pourquoi ces terrasses, ici ?
Selon certains chercheurs, il s’agirait d’un centre expérimental d’agronomie inca. En effet, en fonction de leur orientation, ces terrasses bénéficient de températures et de climats différents. Ca aurait servi de laboratoire pour adapter certaines espèces de maïs, de patates ou de quinua en altitude.
Dans certaines de ces terrasses, la température peut varier jusqu’à 5° d’un étage à l’autre. Mystère ?!
Nous avons donc pu admirer le fabuleux travail des ancêtres grâce à ces 3 terrasses de différentes grandeurs (qui sont toujours en maintenance).
Nous y avons pique niqué, et en sommes repartis une bonne heure plus tard.
Le taxi nous dépose au bord de la nationale Urubamba-Cusco, il nous reste plu qu’à arrêter le prochain combi qui passera.
Il ne tarde pas, et est évidemment « bondé ». Une fois de plus, nous voici debout dans l’allée. Heureusement, Chinchero n’est pas loin !
Nous arrivons au village sous une belle averse. Et de gros nuages menacent. On ne va peut être pas traîner ici…
On s’arrête prendre un jus de fruit frais à la terrasse d’un café avant d’avancer vers le centre historique.
Le village (dont le nom signifie « village de l’arc en ciel ») parait désert. Nous sommes en tout cas les seuls touristes !
On a très vite fait le tour de la petite place où une jolie église coloniale surplombe les murs Incas.
Deux peintres (de l ‘école cusquénienne) ont peint les murs et plafonds de cette église. Leur travail est merveilleusement conservé.
Aujourd’hui, il y a très peu d’artisans sur la place, mais le dimanche, c’est jour de marché, et elle regorge de monde.
Vers 16h00, nous reprenons un combi pour Cusco.
En arrivant, les garçons vont faire quelques courses (notamment de l’anti-moustique !), car demain, ils partent pour un trek de 6 jours dans la jungle amazonienne.
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