lundi 1er mai 2006
Comme en France, ici aussi, le 1er mai est férié.
Tout est fermé (ou presque), et on se demande ce que l’on va bien pouvoir faire.
Yuri vient briser notre ennui en nous proposant d’aller faire un pique nique dans sa maison familiale (dans la Vallée Sacrée).
On accepte immédiatement, et nous voici en route pour Lamay (petit village entre Pisaq et Calca).
Arrivés à Lamay, nous embarquons Nelly (12 ans), la jeune sœur de Yuri à bord du taxi qui nous amènera 5 Kms plus haut dans les montagnes, dans les chakras (« champs » en quechua) familiaux, et dans l’ancienne demeure de la famille (tombée en ruine voilà 12 ans).
Le taxi dépose Nancy et son bébé, Luz (sa sœur qui travaille elle aussi à l‘hôtel), Nelly et Eva à l’ancienne demeure, alors que nous poursuivons un peu le chemin, car Yuri veut nous faire découvrir les alentours.
Nous descendons quelques kilomètres plus loin, et coupons à travers champs.
On découvre d’étranges petits vers qui parait-il sont excellents à manger en friture ! (j’espère que ce n’est pas ce qui nous attend ce midi !)
On traverse des champs de maïs, de lentilles, on passe près d’une source d’eau ferrugineuse, etc…
Bref, c‘est l‘épisode : « Chriss Xav‘ et Vince découvrent les chakras » !
Nous rejoignons enfin les filles vers 11h30. Elles ont préparé le feu, et commencé à faire cuire le maïs.
Au menu ce midi, un des plats préférés d’Eva, le « choclo con queso » (traduction : maïs chaud avec fromage frais), et des avocats énormes.
Notre dessert du verger (des pêches) est hélas encore un peu vert, donc, on s’en passera !
Comme le déjeuner n’est pas encore prêt, Yuri emmène les garçons sur les hauteurs de la colline voir des ruines, et ramasser quelques fruits (les fruits d’un petit cactus excellent dont la chair est semblable tant au niveau visuel qu’au niveau goût au kiwi).
Aurait il des tendances suicidaire notre Vincent ?
Les filles s’éclatent dans la nature en attendant le repas.
Les garçons reviennent après 1h30 de ballade, et on attaque le pique nique péruvien !!
Là, je me suis littéralement fait « empaller » par une colonie de petites mouches. Il faut voir les traces des piqûres qu’elles m’ont laissé !
Après ça, on prend le chemin pour redescendre vers Lamay (5 Kms de descente dans un fabuleux paysage !)
En chemin, on croise les oncles et tantes de Yuri qui redescendent des champs avec leurs mulets chargés de patates et céréales.
Arrivés au village, nous sommes accueilli à bras ouverts par la maman de Yuri. Elle nous invite à partager un verre de « chicha » (boisson locale faite de maïs fermenté) dans la demeure familiale.
Cette femme est seule (son époux est décédé depuis 12 ans) à la tête d’une famille très modeste de 12 enfants (de 12 à 32 ans). Il lui en reste encore 2 à charge, et la demeure familiale reflète celles que l’on voit dans les campagnes environnantes : murs en « adobe » (mélange de glaise et paille), toit en tôle, toutes petites pièces avec de petites ouvertures (pas toujours de carreaux aux fenêtres!)
Elle est A-DO-RA-BLE, mais la chicha, c’est affreux ! Boisson hyper amère qui pourrait ressembler à un vin nouveau sans sucre ni parfum.
Pour ne pas offenser, j’accepte le verre qu’elle me tend. Je trempe juste les lèvres dedans (et je compte sur Xav’ et Vince pour finir !). Eux aussi on vraiment du mal à finir ! Si avec ça, ils n’attrapent pas la courante !…
Après cette bonne journée, nous prenons congés, et, de Calca, reprenons un combi en direction de Cusco.
Tout est fermé (ou presque), et on se demande ce que l’on va bien pouvoir faire.
Yuri vient briser notre ennui en nous proposant d’aller faire un pique nique dans sa maison familiale (dans la Vallée Sacrée).
On accepte immédiatement, et nous voici en route pour Lamay (petit village entre Pisaq et Calca).
Arrivés à Lamay, nous embarquons Nelly (12 ans), la jeune sœur de Yuri à bord du taxi qui nous amènera 5 Kms plus haut dans les montagnes, dans les chakras (« champs » en quechua) familiaux, et dans l’ancienne demeure de la famille (tombée en ruine voilà 12 ans).
Le taxi dépose Nancy et son bébé, Luz (sa sœur qui travaille elle aussi à l‘hôtel), Nelly et Eva à l’ancienne demeure, alors que nous poursuivons un peu le chemin, car Yuri veut nous faire découvrir les alentours.
Nous descendons quelques kilomètres plus loin, et coupons à travers champs.
On découvre d’étranges petits vers qui parait-il sont excellents à manger en friture ! (j’espère que ce n’est pas ce qui nous attend ce midi !)
On traverse des champs de maïs, de lentilles, on passe près d’une source d’eau ferrugineuse, etc…
Bref, c‘est l‘épisode : « Chriss Xav‘ et Vince découvrent les chakras » !
Nous rejoignons enfin les filles vers 11h30. Elles ont préparé le feu, et commencé à faire cuire le maïs.
Au menu ce midi, un des plats préférés d’Eva, le « choclo con queso » (traduction : maïs chaud avec fromage frais), et des avocats énormes.
Notre dessert du verger (des pêches) est hélas encore un peu vert, donc, on s’en passera !
Comme le déjeuner n’est pas encore prêt, Yuri emmène les garçons sur les hauteurs de la colline voir des ruines, et ramasser quelques fruits (les fruits d’un petit cactus excellent dont la chair est semblable tant au niveau visuel qu’au niveau goût au kiwi).
Aurait il des tendances suicidaire notre Vincent ?
Les filles s’éclatent dans la nature en attendant le repas.
Les garçons reviennent après 1h30 de ballade, et on attaque le pique nique péruvien !!
Là, je me suis littéralement fait « empaller » par une colonie de petites mouches. Il faut voir les traces des piqûres qu’elles m’ont laissé !
Après ça, on prend le chemin pour redescendre vers Lamay (5 Kms de descente dans un fabuleux paysage !)
En chemin, on croise les oncles et tantes de Yuri qui redescendent des champs avec leurs mulets chargés de patates et céréales.
Arrivés au village, nous sommes accueilli à bras ouverts par la maman de Yuri. Elle nous invite à partager un verre de « chicha » (boisson locale faite de maïs fermenté) dans la demeure familiale.
Cette femme est seule (son époux est décédé depuis 12 ans) à la tête d’une famille très modeste de 12 enfants (de 12 à 32 ans). Il lui en reste encore 2 à charge, et la demeure familiale reflète celles que l’on voit dans les campagnes environnantes : murs en « adobe » (mélange de glaise et paille), toit en tôle, toutes petites pièces avec de petites ouvertures (pas toujours de carreaux aux fenêtres!)
Elle est A-DO-RA-BLE, mais la chicha, c’est affreux ! Boisson hyper amère qui pourrait ressembler à un vin nouveau sans sucre ni parfum.
Pour ne pas offenser, j’accepte le verre qu’elle me tend. Je trempe juste les lèvres dedans (et je compte sur Xav’ et Vince pour finir !). Eux aussi on vraiment du mal à finir ! Si avec ça, ils n’attrapent pas la courante !…
Après cette bonne journée, nous prenons congés, et, de Calca, reprenons un combi en direction de Cusco.
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